ALIENATION PARENTALE |
"Au lieu de s'apitoyer sur les hommes, on ferait mieux de les aider." Maxime Gorki
ALIENATION PARENTALE Lors des divorces ou séparations, certains parents cherchent à exclure l'autre parent de la vie de leurs enfants, car, si cette séparation est réelle sur le plan physique, elle n’a pas pour autant mis fin à leurs différends de couple. Il arrive alors, que l’un d’entre eux refuse d’accepter cette différence entre la vie de couple et la vie familiale.Pour ce parent, la séparation du couple doit aussi mettre fin à la parentalité de l’autre.
Ces enfants deviennent injustement victimes d’une manipulation psychologique exercée par un parent sur ses enfants, pris en otages dans un conflit parental, "l'aliénation parentale".
L'Aliénation Parentale est un trouble qui se manifeste par le dénigrement d’un parent (dit "aliénant") sur l'autre parent (dit "aliéné").
L'enfant aliéné, sous l’emprise du parent aliénant, finit par participer au dénigrement qu’il n’a pas souhaité (ressentant même de la haine, du rejet, de la crainte envers ce parent rejeté sans aucunes raisons justifiées)
Ces parents, prennent le risque de faire le malheur de leurs enfants, en refusant le droit aux enfants de poursuivre les liens entre ceux-ci et l’autre parent, au mépris de toutes les règles élémentaires de l’intérêt de l’enfant.
Ces parents considèrent l'enfant ou l'adolescent, selon l'âge, comme leur propriété, leur objet, en cherchant à se l'approprier en l'éloignant de l'autre parent et des membres de sa famille.
Les enfants formatés, perdent tout sens de la raison et sont dans l'incapacité d'exprimer leur propre choix en la matière. Ils ont une perception altérée de la réalité contraire à leur intérêt.
Malheureusement, souvent des parents et leur famille élargie qui aiment l'enfant, après lui avoir donné une vie familiale saine sont éliminés pour un certain temps.
Une fois la séparation avec un parent ou membre de la famille réalisée, l'enfant est quelquefois laissé aux soins du parent le plus perturbé.
Tous les jours dans nos tribunaux se jouent ainsi de telles tragédies... Avec ce type de parents aliénants, l'appel à la médiation ou à la thérapie imposée n'a pratiquement aucune chance de réussite.
Les témoignages de jeunes gens qui indiquent avoir souffert de la bêtise de leurs parents, et avoir détruit une partie de leur enfance ou adolescence « en les empêchant d’avoir des relations normales avec l’autre parent, les grands parents et les autres membres de leur famille » sont de plus en plus fréquents.
Ces parents, psychologiquement perturbés, vont établir des étapes de manipulation et d’aliénation parentale, avec les ainés d’abord, qui eux-mêmes vont reporter ce qu’ils subissent sur les plus petits.
On voit dans nos associations de nombreux cas, ou certains vont porter de fausses accusations contre l’autre parent lorsque le conflit est entre eux, ou contre les grands parents s’il s’agit d’un conflit familial.
Ils vont alors faire le tour des médecins afin de se faire délivrer des certificats médicaux de complaisance pour tenter de parvenir à leurs fins.Voir les dossiers de nos adhérents, pour des jugements rendus à Toulon, Valence, Grenoble, Bourgoin, St Etienne, Le Puy en Velay, Clermont Ferrand, Lyon, les sables d'Olonnes, Périgueux, etc... et des affaires en cours que nous suivons avec d’autres associations.
Manipuler un enfant est beaucoup plus facile que manipuler un adulte. Un enfant est plus vulnérable, plus facile à modeler, à façonner... encore que l’on découvre un véritable travail d’aliénation mentale effectué par des adultes sur leur compagne ou compagnon. Cette manipulation sur les enfants, "ou lavage de cerveau", comme me l'ont défini deux mamans victimes de l'aliénation parentale exercée par leur conjoint est définie de plus en plus aujourd’hui par le terme « aliénation parentale ». Le dernier recours est de faire appel à la justice, qui leur permettra de voir leurs enfants ou petits enfants selon la Loi. Il s'agit alors d'un long parcours judiciaire, souvent inadapté à la situation qui exige pour l'enfant une réponse rapide et sécurisante. Or, peu de juges, lesquels attendent souvent quelques mois pour avoir une enquête des services sociaux dont on ne peut que douter de la réalité du rapport, car ils ne connaissent pas l'aliénation parentale dans la majorité des cas, tout comme certains avocats, ou thérapeutes ne peuvent déceler ce phénomène pour ne pas le connaître. Cependant, il faut rendre hommage aux JAF qui ont fait des efforts de formation ou d'information, même s'ils ne sont pour l'instant qu'une minorité, et dont l'un d'eux défini en moins de 3 lignes la réalité de l'aliénation parentale, sans la nommer ainsi : ALIENATION PARENTALE SANS LA NOMMER PAR LE J.A.F « Il apparaît que l’enfant XXX, même s’il ne l’explique pas lui-même – sa parole n’étant pas libre- a besoin de se construire à une certaine distance de son père, investi dans une mission de protection par rapport à la mère en instillant à l'enfant le rejet celle-ci ».
Il faut également savoir que le juge Huyette indique que pendant des années la cour de cassation a refusé de considérer la convention internationale de 1990 relative aux droits de l'enfant comme directement applicable en droit français. Cela signifiait que les justiciables ne pouvaient pas en invoquer les articles, tant que ceux-ci n'avaient pas fait l'objet de transposition dans notre droit par le biais d'une nouvelle loi, française, modifiant nos codes. La Cour Europénne rappelle souvent l'aliénation parentale dans ses arrêts, et il devrait être plus facile à notre justice d'avancer dans ce sens. Voir les Jugements de nos adhérents rendus à Toulon et Bourgoin, les premiers en France ou l’on fait état dans des jugements de l’aliénation parentale. J.Barbier L'ensemble de ce site et son contenu sont protégés en vertu de la loi sur les droits d'auteur. Renseignements en page d'accueil.
m à j 23 mars 09
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