La version de votre navigateur est obsolète. Nous vous recommandons vivement d'actualiser votre navigateur vers la dernière version.
Les DROITS de l' ENFANT expliqués aux Enfants et ADOS                                  

 

 65% des Enfants ignorent qu’ils ont des droits.Et toi ?

Voici douze d’entre eux simplifiés pour les enfants, et juste en dessous,  la Convention internationale des droits de l'enfant expliquées pour les Ados, avec quelques définitions, ou encore tu peux aller directement sur la version intégrale de la Convention sur ce site. 

                  

 
LE DROIT DES ENFANTS EXPLIQUE AUX ENFANTS
 
1. La définition de l’enfant. La convention te considère comme un enfant si tu as moins de 18 ans.
            
2. Tu as le droit d'être nourri, soigné et aimé.Pour que tu puisses grandir et t'épanouir, il est indispensable que tu sois entouré de personnes qui préparent tes repas, te soignent quand tu es malade et te montrent qu'ils t'aiment. Parfois, ce sont d'autres parents que ceux qui t'ont donné la vie qui s'occupent de toi.
                    
3. Tu as le droit d'être respecté.Tu as droit à une vie privée que même tes parents et tes frères et sœurs doivent respecter. Personne n'a le droit de lire ton courrier ni de fouiller dans tes affaires sans ton autorisation. Personne n'a le droit de t'imposer des relations sexuelles.
                      
4. Tu as le droit à une famille et à conserver tes relations familiales, Si tes parents sont séparés, ru as le droit de voir tes deux parents, tes grands parents, tes frères et sœurs, sans ingérence illégale. Tu as aussi le droit de choisir tes amis car tes sentiments doivent être respectés. Bien entendu, tu as le devoir de respecter la vie privée et les sentiments des autres.
                                                                                                          
5. Tu as le droit d'avoir un nom et une nationalité. Dès ta naissance, on doit te donner un nom et un prénom  et à une nationalité. Tu as le droit de connaître tes parents et d’être élevé par eux. 
                              
6. Tu as le droit d'aller à l'école. Apprendre à lire et à écrire est un privilège. Pourtant, certains parents ne savent pas que c'est obligatoire.        
Quand on sait lire et écrire, on peut prendre sa vie en main C'est important pour que tu saches quel est le pays qui doit te protéger et envers lequel tu as le devoir de respecter les règles.
                            
7. Tu as le droit de rêver, de rire et de jouer.Certains adultes oublient parfois que les enfants ne sont pas des adultes. Tu as le droit de jouer, de rire et de rêver parce que tu es un enfant, parce que le jeu est indispensable à ta croissance. Ainsi tu seras, plus tard, un adulte épanoui et créatif.
                           
8. Tu as le droit de donner ton avis.Tu as le droit de t'exprimer en classe, dans ta famille, dans des associations, mais aussi dans les procédures judiciaires qui te concernent directement. Par exemple si tes parents divorcent ou se séparent, tu peux demander à être entendu par le juge. Tu peux aussi demander à avoir un avocat pour toi seul. Les adultes, eux ont le devoir de t'écouter, de ne pas te manipuler, de te laisser voir tes deux familles. 
                                                                         
9. Tu as droit à l'égalité, que tu sois fille ou garçon, handicapé ou non.Chaque enfant est unique mais tous les enfants du monde ont les mêmes droits.
          
Quels que soient ton âge, ton sexe, tareligion, la langue que tu parles ou la couleur de ta peau, tu as le droit d'être aidé, protégé, éduqué. La Convention des droits de l'enfant s'applique à tous les enfants mineurs.
                                           
10. Tu as le droit d'être protégé de la violence.Ce n'est pas parce que tu es plus jeune que les adultes, qu'ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent avec toi. Il est interdit de frapper un être humain, et tu es un être humain, même si tu es un enfant.
Au contraire, tu as le droit d'être à l'abri de toute violence et négligence. Personne, pas même tes parents, tes copains et copines, n'a le droit de te faire du mal ou te frapper. C'est écrit dans la Convention et tu peux le dire à tout le monde.
                               
11. Personne n'a le droit de t'exploiter.Tant que tu n'as pas dix-huit ans, personne ne peut t'obliger à travailler surtout si c'est un travail pénible et dangereux. Même si ta famille est très pauvre, tu as le droit d'aller à l'école jusqu’à 16 ans. Si tu es apprenti, ton patron doit respecter des règles très précises.
                                     
12. Personne n'a le droit de faire de toi un soldat.Où que tu habites, tu as le droit de vivre en paix. Aucun enfant ne doit faire la guerre. Les états n’ont pas le droit de t’y faire participer. Ils n'ont que le droit de te protéger.
 
L’Association STOP VIOLENCE, te souhaites de grandir dans le plus grand bonheur. Si un jour tu as un problème, nous serons toujours là pour te répondre. Par téléphone, ou texto au 06.42.39.98.31, ou par mailstopviolence@wanadoo.fr. Tu peux aussi aller sur notre site internetwww.stopviolence.fr 
 
                  
           
 

 
Mais si tu en es capable, selon ton âge, tu peux aller chercher sur le site Jean-Charles CHAMPAGNAT la page de la convention des droits de l’enfant, ou encore sur sur notre site la version intégrale de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.


La Convention internationale des droits de l’enfant, expliquée aux adolescents
Par Jean-Charles CHAMPAGNAT, adaptée par Jacques BARBIER
 
 
                
ARTICLE 1 : définition de l'enfant
La convention te concerne si tu as moins de 18 ans (sauf si ton pays t'accorde la majorité plus tôt).
                 
ARTICLE 2 : Tu as droit à la non-discrimination
Tous les droits énoncés par la Convention doivent t’être accordés ainsi qu'à tous les autres enfants, filles et garçons, quelle que soit leur origine ou celle de leurs parents.
Les États s'engagent à ne pas violer tes droits et à les faire respecter pour tous les enfants.
                  
ARTICLE 3 : Tu as droit au bien-être
1) Toutes les décisions qui te concernent doivent tenir compte de ton intérêt d’abord.
2) L’État doit te protéger et assurer ton bien-être si tes parents ne peuvent le faire.
3) L’État est responsable des institutions (école, police, justice...) chargées te t'aider et de te protéger.
               
ARTICLE 4 : Tu as droit à l'exercice de tes droits
L’État doit faire le nécessaire pour que tu puisses exercer tous les droits qui te sont reconnus par cette Convention.
               
ARTICLE 5 : Tu as droit au développement de tes capacités
L’État doit respecter le droit et le devoir de tes parents d'assurer le développement de tes capacités.
            
ARTICLE 6 : Tu as droit à la vie et au développement
1) Comme tout enfant, tu as droit à la vie.
2) L’État doit assurer ta survie et ton développement.
             
ARTICLE 7 : Tu as droit à un nom et une nationalité
1) Dès ta naissance, tu as droit à un nom et nationalité. Tu as le droit de connaître tes parents et d'être élevé(e) par eux.
2) Les États doivent respecter cela, même si tu es apatride (sans pays).
                     
ARTICLE 8 : Tu as droit à la protection de ton identité
L’État doit protéger et, le cas échéant, t'aider à conserver ton identité, ta nationalité, ton nom et tes relations familiales.
               
ARTICLE 9 : Tu as le droit de vivre avec tes parents
1) Tu as le droit de vivre avec tes parents, sauf si cela est contraire à ton intérêt(si tes parents te maltraitent ou te négligent par exemple).
2) Tu as le droit de donner ton avis et de participer à toute décision concernant une éventuelle séparation de tes parents.
3) Si tu es séparé(e) de tes deux parents, ou de l'un d'eux, tu as le droit de les - ou de le - voir régulièrement, sauf si cela est contraire à ton intérêt.
4) Tu as le droit de savoir où se trouvent tes parents, - s'ils sont, par exemple, détenus (en prison) ou exilés (partis dans un autre pays) - sauf si cela est contraire à ton intérêt.
              
ARTICLE 10 : Tu as droit à retrouver ta famille
1) Tu as le droit de quitter un pays et d'entrer dans un autre pour retrouver tes parents. Tes parents ont le même droit.
2) Si tu habites dans un autre pays que tes parents, tu as le droit d'avoir des contacts réguliers avec eux. Tu as le droit de les rejoindre.
                  
ARTICLE 11 : Tu as droit à la liberté de déplacement
1) Personne ne peut t'enlever de ton pays ou s'opposer (ne pas être d'accord) à ton retour dans ton pays.
2) Les États doivent trouver des solutions à ce sujet.
               
ARTICLE 12 : Tu as droit à la liberté d'opinion (donner un avis)
1) Dès que tu en es capable, (capable de discernement) tu as le droit de donner ton avis à propos de tout ce qui te concerne.
2) Les États doivent te garantir (ils sont obligés) ce droit.
              
ARTICLE 13 : Tu as droit à la liberté d'expression
1) Tu as le droit à la liberté d'expression, tu as le droit de recevoir et répandre des informations.
2) Ils y a cependant des limites à ta liberté d'expression :
- tu dois respecter les libertés et les droits des autres,
- tu ne peux pas mettre la société en danger
                
ARTICLE 14 : Tu as droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion
1) Tu as le droit à la liberté de pensée et de conscience (comprendre ce qui te fait agir), tu peux pratiquer une religion.
2) Tes parents ont le droit et le devoir de te guider dans l'exercice de ce droit, en fonction de tes capacités.
3) Ta liberté de pratiquer une religion et de manifester tes convictions (ce que tu penses) à des limites :
- tu dois respecter les libertés et les droits des autres,
- tu ne peux pas mettre la société en danger.
                     
ARTICLE 15 : Tu as droit à la liberté d'association
1) Tu as droit de t'associer à d'autres personnes et de pratiquer (faire) des réunions.
2) Ta liberté de réunion et d'association à des limites :
- tu dois respecter les libertés et les droits des autres,
- tu ne peux pas mettre la société en danger.
                
ARTICLE 16 : Tu as droit à la protection de ta vie privée
1) Personne ne peut illégalement(en dehors de la loi) intervenir dans ta vie ou celle de ta famille. Ton domicile, ta correspondance (ton courrier) sont également protégés. Il en est de même pour ton honneur (ta morale) et ta réputation (ce que pense les autres de toi).
2) La loi doit te protéger sur ces différents points.
            
ARTICLE 17 : Tu as droit à l'information
Tu as le droitde recevoir une information diversifiée (de toute sorte) et objective (pas déformée), en particulier, cette information élargira ta culture (tes connaissances) et assurera ta santé physique et mentale.
 
Les États encourageront les médias (radios, télévisions, journaux..) à te présenter des informations qui te seront utiles, qui favoriseront (aideront) ta connaissance et ta compréhension des autres cultures. Ils encourageront la production de livres pour les enfants.
 
L'information te sera communiquée dans ta langue, même si elle est minoritaire (par exemple le Français est minoritaire par rapport à l'Anglais). L’État doit te protéger contre les informations qui pourraient te nuire (te faire du mal).
            
ARTICLE 18 : La responsabilité de tes parents
1) Ce sont tes parents ou leurs représentants légaux qui ont la responsabilité de t'élever et d'assurer ton développement.
2) L’État doit aider tes parents dans cette mission en créant des institutions et des services chargés de veiller à ton bien-être.
3) Si tes parents travaillent tous les deux, l’État doit les aider plus particulièrement.
                            
ARTICLE 19 : Tu as le droit d'être protégé(e) contre les mauvais traitements
1) L’État doit te protégé contre toutes les formes de violence et de brutalités physiques ou mentales.
Il doit te protéger contre l'abandon, la négligence, les mauvais traitements, l'exploitation et la violence sexuelle, que cela viennent de tes parents, ta famille ou tout autre personne.
2) L’État fera en sorte que de telles situations ne se reproduisent pas. Si cela devait cependant arriver, il devrait s'occuper de toi.
             
ARTICLE 20 : Tu as le droit à une protection même si tu n'as pas de famille
1) Si tu n'as plus de famille, l'État doit te protéger et t'aider.
2) Cette protection devra tenir compte de ton passé et de ta culture.

ARTICLE 21 : Tu as droit à l'adoption
L'adoption ne peut-être autoriser que dans ton intérêt.
 
1) Elle ne peut se faire sans le consentement (l'accord) des personnes qui sont responsables de toi.
2) Elle peut se faire dans un autre pays que le tien, si c'est la meilleure solution pour toi.
) Il doit t'être accordé(e) les mêmes droits que si tu avais été adopté(e) dans ton pays d'origine.
4) Les personnes qui t'adopteront ne pourront tirer aucun profit matériel (par exemple gagner de l'argent) de cette adoption.
5) Ton adoption ne peut se faire qu’avec l’accord de l’Etat et des autorités, par des organismes compétents.
               
ARTICLE 22 : Les droits de l'enfant réfugié
1) Tu as le droit d'être considéré(e) comme réfugié(e). Tu seras protégé(e) par le droit international (lois communes à tous les pays), que tu sois seul(e), accompagné(e) de tes parents ou d'autres adultes.
2) Les États et les organisations internationales (l'UNICEF par exemple) devront t'aider si tu es dans une telle situation, ils devront t'aider à retrouver tes parents, ta famille. Si ta famille ne peut être retrouvée, tu seras protégé(e) et tes droits seront reconnus.
                 
ARTICLE 23 : Les droits de l'enfant handicapé
1) Si tu es handicapé mentalement ou physiquement, tu as le droit de mener une vie décente (la meilleure possible) dans la dignité pour parvenir à un maximum d'autonomie (disposer librement de soi). Tu dois pouvoir participer à la vie de la collectivité (déplacement sans problème par exemple).
2) Les États doivent te reconnaître, ainsi qu'à tous les enfants handicapés, le droit de bénéficier de soins spéciaux. Si nécessaire, une aide supplémentaire sera accordée à tes parents.
3) Cette aide sera, si nécessaire, gratuite afin de t'assurer le droit à l'éducation, à la formation, à la santé, à la rééducation, à l'emploi, aux loisirs, à l'intégration sociale (ne pas rester isolé(e)), ainsi qu'à l'épanouissement personnel(être mieux mentalement).
4) Les États échangeront toutes les informations utiles à aider les enfants handicapés. Les pays en développement (les plus pauvres) seront particulièrement aidés.
              
ARTICLE 24 : Tu as droit à la santé et aux services médicaux
1) Les États assureront en priorité : la réduction de la mortalité infantile; le développement de soins primaires; le développement de soins préventifs (éviter la maladie) et la lutte contre la malnutrition (la faim); le développement de l'aide aux mamans, avant et après l'accouchement (la naissance); le développement de l'information sur la santé, la nutrition (façon de se nourrir) et l'hygiène (la propreté); le développement de la planification familiale.
2) Les États aboliront (supprimeront) les pratiques traditionnelles dangereuses pour la santé des enfants (par exemple l'excision des petites filles).
                  
ARTICLE 25 : Tu as droit à la révision de ton placement
Les États te reconnaissent, en cas de placement - et quelque soit la raison de ton placement - le droit à un examen périodique (souvent) de l'évolution de ta situation.
                     
ARTICLE 26 : Tu as droit à la sécurité sociale
1) Tu as le droit de bénéficier (d'avoir) de la sécurité sociale. Les États doivent te garantir ce droit.
2) Les États doivent t'aider en fonction de ta situation et de celles des personnes responsables de toi.
                     
ARTICLE 27 : Tu as droit à un niveau de vie décent
1) Tu as le droit à un niveau de vie décent. Tu dois pouvoir te développer normalement sur le plan physique, mental, spirituel (au niveau de ton esprit), moral et social.
2) Ce sont d'abord tes parents qui sont responsables de ton développement.
3) Si nécessaire, les États devront aider tes parents ou les personnes responsables de toi. Ils accorderont la priorité à l'alimentation, à l'habillement et au logement.
4) Les États te garantissent le droit à la pension alimentaire. Les États s'organiseront pour t'assurer ce droit, où que tu sois.
               
ARTICLE 28 : Tu as droit à l'éducation
1) Les États te reconnaissent le droit à l'éducation, sur la base du principe de l'égalité des chances, pour cela :
a) tu dois pouvoir fréquenter gratuitement l'enseignement primaire. Cet enseignement est obligatoire;
b) tu as le droit d'accéder à l'enseignement secondaire. Il doit être gratuit, sinon, des aident doivent t'être accordées;
c) l'enseignement supérieur t'es également accessible
d) tu as le droit à une orientation scolaire et professionnelle;
e) tout doit être fait pour t'encourager à fréquenter l'école.
2) La discipline scolaire doit respecter tes droits et ta dignité.
3) Les États doivent coopérer (travailler ensemble) pour éliminer l'ignorance et l'analphabétisme (absence d'instruction) dans le monde et pour développer l'accès aux connaissances scientifiques et techniques. Les pays en développement doivent être aidés.
         
ARTICLE 29 : Les objectifs de ton éducation
Ton éducation doit viser à :
a) épanouir ta personnalité et tes potentialités (capacités);
b) t'inculquer (te faire comprendre) le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales (les plus importantes);
c) t'inculquer le respect de ta culture d'origine et d'adoption;
d) te préparer à assumer (prendre) tes responsabilités dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d'égalité et d'amitié entre tous;
e) t'inculquer le respect du milieu naturel.
                           
ARTICLE 30 : Les droits des enfants de minorités
Même si tu appartiens à une minorité ethnique (petit peuple), religieuse ou linguistique (qui parlent une langue peu connue), tu as le droit d'avoir ta vie culturelle, de pratiquer ta religion - si tu en as une - et d'utiliser la langue de ton groupe.
           
ARTICLE 31 : Tu as droit aux loisirs
1) Tu as le droit au repos, aux loisirs, au jeu, aux activités récréatives. Tu as le droit de participer librement aux activités artistiques et culturelles.
2) Les États doivent protéger ce droit et encourageront toutes les initiatives favorisant le développement de ce droit.
                 
ARTICLE 32 : Tu as droit à la protection contre l'exploitation
1) Tu dois être protégé(e) contre l'exploitation. Tu ne peux accomplir de travail dangereux ou nuisant à ton éducation, à ta santé et ton développement.
2) Les États prendront toutes les mesures nécessaires pour te protéger :
a) ils fixeront un âge minimum à partir duquel tu pourras travailler (en France par exemple l'âge minimum est de 16 ans);
b) ils établiront des règlements concernant les heures et les conditions de travail (c'est le cas par exemple, toujours en France, pour les enfants artistes);
c) ils puniront ceux qui ne respecterons pas ces règles.
                
ARTICLE 33 : Tu as droit à la protection contre la drogue
Les États prendront toutes les mesures nécessaires pour te protéger de toutes les drogues. Ils empêcheront que tu sois utilisé(e) dans la production et le trafic de drogues.
                
ARTICLE 34 : Tu as droit à la protection contre l'exploitation sexuelle
Tu as le droit d'être protégé(e) contre toutes les formes d'exploitation ou de violences sexuelles.
 
Les États prendront toutes les mesures nécessaires pour que :
- tu ne sois pas incité(e) (qu'on te donne envie) ou contraint(e) (que tu sois obligé(e) à te livrer à une activité sexuelle illégale;
- tu ne sois pas exploité(e) a des fins de prostitutions;
- tu ne sois pas exploité(e) dans des productions pornographiques (films et photos).
                   
ARTICLE 35 : Tu as droit à la protection contre la vente
Tu ne peux être enlevé(e) ou vendu(e). Aucun commerce ne peut être organisé.
                    
ARTICLE 36 : Tu as droit à la protection contre les autres formes d'exploitation
Tu dois également être protégé(e) contre toutes les autres formes d'exploitation (utilisation de toi à des fins commerciales par exemple).
                 
ARTICLE 37 : Tu as droit à la protection contre la torture et la privation de liberté
1) Tu ne peux pas être soumis(e) à la torture ou à une peine cruelle, dégradante. Tu ne peux pas être exécuté(e)(tué) ou emprisonné(e) à vie.
2) Tu ne peux pas être arrêté(e) arbitrairement (sans raison). La détention (la prison) doit être la dernière solution possible, elle doit être la plus courte possible.
3) Si tu es privé(e) de ta liberté, tu dois être traité(e) humainement et avec le respect de ta dignité d'être humain. Il doit être tenu compte des besoins de ton âge. Tu seras séparé(e) des adultes. Tu auras le droit de rester en contact avec ta famille - sauf cas exceptionnels dans ton intérêt.
4) Si tu es privé(e) de liberté, du as droit à diverses formes d'assistance, tu as le droit de contester (dire que tu n'es pas d'accord) les raisons de ton enfermement devant un tribunal, toutes les décisions qui concernent ta privation de liberté doivent se prendre dans les meilleurs délais (le plus vite possible).
               
ARTICLE 38 : Tu as droit à la protection en cas de conflits armés (guerres)
1) En cas de conflit, les États doivent te protéger par le respect du droit humanitaire international.
2) Si tu as moins de 15 ans, les États doivent éviter que tu participes directement aux hostilités (que tu fasses la guerre).
3) Si tu as moins de 15 ans, tu ne peux pas être enrôlé (recruter)dans une armée. Si les États incorporent (font rentrer à l'armée) des jeunes de 15 à 18 ans, ils doivent en priorité enrôler les plus âgés.
4) Si tu es concerné(e) par un conflit armé, les États ont l'obligation de te protéger et te soigner.
                
ARTICLE 39 : Tu as droit à la réadaptation et à la réinsertion
Les États doivent t'aider à te réadapter et à te réinsérer socialement (t'aider à retrouver une vie normale), si tu as été victime de négligence, d'exploitation, de sévices, de torture ou de toute autre forme de traitements cruels.
                   

ARTICLE 40 : La justice et les droits des mineurs
1) Si tu es suspecté(e) ou reconnu(e) coupable d'avoir commis un délit (vol, crime...), tes droits fondamentaux doivent être respectés. Il doit être tenu compte de ton âge et tout doit être fait pour que tu réintègres la société.
 
2) Pour cela les États devront veiller :
a) à ce que tu ne sois pas accusé(e) injustement;
b) à ce que tu bénéficies de garanties telles que :
- être présumé(e) innocent (rester innocent) jusqu'à preuve du contraire
- être informé(e) des accusations portées contre toi
- avoir un procès juste et équitable, qui tienne compte de ton âge et de ton intérêt
- avoir droit à une procédure qui tienne compte de ton âge,
- avoir la possibilité d'aller en appel,
- te faire assister par un avocat
- te faire assister, si nécessaire, par un interprète,
- avoir droit au respect de ta vie privée.
 
3) Les États doivent adopter des lois et des procédures adaptées à ton âge; en particulier, ils devront :
a) définir l'âge en dessous duquel on ne pourra pas considérer que tu enfreins (que tu commets un délit) la loi,
b) prendre des mesures pour s'occuper de toi, sans devoir passer par la voie de la justice, en respectant bien sûr tous tes droits.
4) Les États doivent organiser un système d'encadrement et d'éducation pour assurer ton bien-être, en fonction de ta situation et de l'infraction (le délit) que tu as commise.
ARTICLE 41 : Tu as droit à la protection la plus favorable
Si la loi en vigueur dans ton pays t'est plus favorable (si elle est meilleure) que le texte de la présente Convention, c'est la loi la plus favorable de ton pays qui doit être appliquée.
                 
DEFINITIONS
Convention :texte adopté, en 1989, par les Nations Unies (ONU), qui a pour objectif de protéger les droits des enfants dans le monde et d'améliorer leur vie. 191 États ont ratifié la Convention.
 
Nations Unies (ONU):organisation internationale créée en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, pour assurer le maintien de la paix dans le monde. L'ONU, dont le siège est à New York (États Unis d'Amérique), regroupe aujourd'hui 187 États. Le dernier État admis, en juillet 1999, est le Royaume du Tonga.

État : l'ensemble des personnes qui vivent sur un même territoire et obéissent au même gouvernement.

Signer la Conventionsignifie, pour un État qu'il donne son accord pour la présenter au Parlement. (Députés et Sénateurs pour la France)

Ratifier la Convention signifie faire voter les parlementaires d'un État pour la faire adopter et donc la faire appliquer dans leur pays.
 
 
L’Association STOP VIOLENCE te souhaite de grandir dans le plus grand bonheur. Souviens-toi qu’il faut rester prudent en toutes circonstances. Si un jour tu as un petit problème, nous serons toujours à ton écoute pour te répondre par téléphone ou texto au 06.42.39.98.31, ou par mailstopviolence@wanadoo.fr
       
En cas d’absence laisse un message pour que l’on te rappelle.
                  
 
 Pour faciliter les démarches, tous les courriers sont centralisés et adressés à l’ADRESSE POSTALE :
 STOP VIOLENCE France, BP 53, 43590 MONISTROL SUR LOIRE