La petite ELISE rendue à son père par la Hongrie... POURQUOI ? |
Pourquoi la petite ELISE a été rendue à son père par la HONGRIE ? Qui parle de l’intérêt de l’ENFANT et de la CONVENTION INTERNATIONALE des DROITS de l’ENFANT, régulièrement ignorée pour ne pas dire bafouée ?
Pourquoi la France qui intervient en Hongrie en contradiction avec la C.I.D.E, n’est pas capable de faire appliquer ses propres décisions de justice autorisant un papa, Gérard CRUZILLE en France, qui à fait une grève de la faim pour voir ses enfants.
Le Président SARKOSY avait été saisi du dossier et l’avait transmis à Madame Rachida DATI, laquelle avait indiquée qu’il fallait faire demander l’application des droits par notre avocat…
Rappelons aussi l’affaire de Michelle PLAASE-BAUER qui ne pouvait voir ses enfants après 10 ans de procédure et la condamnation de la France par la Cour Européenne etc…
Pour la CONVENTION DES DROITS DE l’ENFANT, c’est avant tout l’intérêt de l’enfant qui doit être pris en compte. Pascal CLEMENT alors Ministre déclarait le 7 juin 2006 « le droit fondamental de chaque enfant à avoir des relations stables avec ses deux parents. »
Alors qu’ELISE était en HONGRIE avec sa mère, au lieu de l’enlever une nouvelle fois à sa mère pour la placer dans un foyer, ce qui est un nouveau traumatisme pour l’enfant, un placement abusif, et une aliénation institutionnelle, on peut se demander pourquoi ne pas avoir pris ce dossier de façon positive dans l’intérêt de l’enfant qui a le droit d’avoir ses deux parents, ses deux familles, ses deux cultures, d'apprendre ses deux langues, de recevoir des rudiments des différentes religions, si elle le veut en choisir une à sa majorité..
L’enfant placé auprès d’un tiers, comme Elise l’a été après l’arrestation de sa mère, ressent un fort sentiment d’abandon.
La HONGRIE en rendant l’enfant à son père est en violation avec les articles 3 -4 -7 – 8 – 9 -10 – 11 de la C.I D.E, comme la FRANCE d’ailleurs, ainsi que pour les dossiers ci-dessus de Gérard CRUZILLE et Michelle PLASSE-BAUER.
Mais c’est aussi une occasion ratée pour tenter de faire en sorte que la C.I.D.E puisse enfin être appliquée pour sa seule raison d’exister, les DROITS DE L’ENFANT, le Droit d’ELISE, et de faire prendre conscience à tous les ETATS concernés, qu’un enfant n’est pas « un gadget », mais un être humain à part entière, tel que décrit par le Conseil de l’Europe.
Pourquoi la HONGRIE n’a pas réuni le père, la mère d’ELISE, les représentants diplomatiques des deux pays Russie et France, demandé et imposé l’application de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, celles-ci étant ratifiée par les trois pays.
Il est vrai qu’un enfant n’est pas aussi intéressant qu’une importante transaction commerciale, laquelle entraîne le déplacement de nombreuses personnalités politiques…
Il est également vrai que la France n’est pas un modèle de respect de la C.I D E, comme cela est très largement démontré par de nombreuses associations familiales.
Florence, l’ex compagne de Gérard CRUZILLE condamnée à plusieurs reprises à plusieurs peines de prison pour non représentation d’enfant, le sursis révoqué, est toujours en liberté.
Irina Belenkaïa, elle, est arrêtée, et doit être transférée en France… quelle rapidité exceptionnelle de la justice pour cette maman Russe, qui n’a rien d’une terroriste, mais protégeait sa fillette…
Qui est donc le père d’ELISE pour avoir un tel privilègede faire déclencher le plan alerte enlèvement contre la mère de son enfant, car il savait et avait dit que c’était la mère d’ELISE…ce qui est une première en France… est-ce suite à son visage tuméfié ? Pour Gérard CRUZILLE, problème Franco-Français, lorsque sa compagne est parti à Carcassonne avec ses enfants, le plan alerte enlèvement n'a pas été déclenché... Il est vrai que Gérard CRUZILLZ n'avait pris que des coups de couteau à l'abdomen, donc ce n'était pas visible et ne pouvait pas sensibiliser l'opinion publique...
Qui est Monsieur ANDRE pour avoir le droit d’aller « enlever » sa fille en Russie, puis aller la chercher en HONGRIE au mépris des Droits fondamentaux de l’enfant…
Pourquoi une aussi importante couverture médiatique sur ce cas, qui n’est pas un cas isolé ? Pourquoi mettre tout un pays en véritable état d’alerte pour régler un cas de garde d’enfant alors que des dizaines de milliers de cas identiques Franco-Français ne retiennent pas l’attention des pouvoirs politiques lorsqu’ils sont sollicités… et que des dizaines de papas ou des mamans se suicident par désespoir, car notre justice ne peut faire appliquer leurs droits de visites et d’hébergements.
La mort de Chritelle, une Berjalienne de 29 ans qui ne parvenait pas à voir ses enfants, celle de Laurent un papa de la région stéphanoise, et le décès d'autres papas ou mamans suite à des décisions de justice non appliquées pendant des années, ne sont-elles pas plus dramatiques que ce visage tuméfié ?
Les autorités politiques ont été saisies à chaque fois dans ces dossiers, sans intervention de leur part...
Irina à le droit de voir et d’avoir sa fille, ce n’est pas à la France d’en décider seule, ELISE est aussi et d'abord Russe.
Au contraire la France doit tout faire pour trouver une solution conforme à l’intérêt d’ELISE, et au respect de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, qui est pour ELISE de voir et d’avoir des liens avec ses deux parents, ses deux familles, ses deux cultures.
Que le père revienne à son rôle de père avec ses droits, qu'on laisse à la mère son droit de mère à élever son enfant encore en bas âge, que les parents s'arrangent enfin pour régler le coût des voyages dans l'intérêt de l'enfant et des parents selon la loi du bon sens. A sa majorité et même avant, petite Elise sera devenue grande et sera capable de discernement.
Justice à plusieurs vitesses ? Problème politique ? Telle est la question que beaucoup se posent aujourd’hui pour un cas de tous les jours, de Monsieur ou Madame tout le monde...
Avec les autres parents de Stop Violence, nous nous posons simplement la question « OU EST L’INTERET DE L’ENFANT ? Pourquoi ce cas est-il traité de façon si particulière ? ».
Il est envisagé de mettre en place un comité de soutien pour aider les parents dont les enfants, comme ELISE, sont privés d'une partie de leur famille. Une aide financière doit être apportée aux personnes qui n'ont pas les moyens de choisir un avocat, ce qui est le cas de nombreuses mamans, qui ne bénéficient pas de l'aide juridictionnelle.
Pour Stop Violence
Jacques Barbier.
Vous vous sentez concerné, donnez nous votre avis par mail :stopviolence@wanadoo.fr
m e l le 15 avril 2009
m à j le 31 aout 2009
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