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GAZETTE S.V et Témoignages                

 

"En allant au fond de nous-mêmes, nous découvrons que nous avons exactement ce que nous désirons."  Simone Weil

                  

Lettre à ceux qui sont concernés par l’avenir des enfants
                       
- à ceux qui en ont,
- à ceux qui vont en avoir,
- à ceux qui les ont perdus,
- à ceux qui les ont retrouvés,
- à ceux qui les éduquent, les soignent,
- à ceux qui ont des petits enfants et arrières petits enfants…
                                     
- Depuis de nombreuses années, nous constatons que le nombre de divorces ou de séparations ne cesse d’augmenter, entrainant l’éclatement des familles qui se  font et se défont plusieurs fois, des recompositions familiales avec plus ou moins de réussite… où parents, grands parents, beaux-parents, frères et sœurs, demi-frères et sœurs ou n’ayant aucuns liens se côtoient durant quelques années.
                           
A partir de ces unions et désunions, se jouent le destin de nos enfants, petits enfants, arrières petits enfants placés au centre des règlements de compte parentaux ou familiaux néfastes, blessant de nombreux enfants et adultes, au vu et au su de la Justice et des nos dirigeants.
                                  
Il faut oser le dire, je sais que souvent la justice se tait, que les services sociaux ne font pas leur boulot, je sais, et je dis que je le sais, je sais qu’une catégorie de parents inexcusables et détestables, compromet l'avenir des enfants en rendant des centaines de milliers d'enfants orphelins d'un de leurs parents, ou encore d’une partie de leur famille pourtant vivante.
                                       
Ces enfants sont piégés et pris en otage dans un conflit familial, que mènent certains parents, bafouant sans scrupules le droit au bonheur et l'équilibre de leurs propres enfants.
                                                   
- On parle beaucoup du droit des enfants à connaître leur origine, on fait voter des lois pour aider les enfants nés sous X dans leurs recherches, pour le droit  concernant « des beaux parents sur les enfants », mais qui se charge d’aider les  enfants de couples séparés ou divorcés à conserver un lien avec leurs deux parents et leurs deux familles ?
                                     
- Comment la justice « toute puissante » peut-elle rester impuissante, voire complice par son immobilisme, lorsque l’un des deux parents empêche tout contact de ses enfants avec l'autre parent, alors même que les jugements rendus préservent son autorité parentale et lui accordent un droit de visite et d'hébergement…
                               
- Un parent peut se voir exclu de la vie de ses enfants, un enfant peut être privé de connaître son père ou sa mère, ses grands parents ou une partie de sa famille. Pire encore, le parent qui s’est approprié la garde exclusive de l'enfant a tout loisir d'en donner l'image qui lui permet de justifier la situation.
                               
Dans ces cas de plus en plus fréquents, les enfants sont sous l’emprise totale du parent aliénant et n’ont d’autre choix qu’exécuter la volonté de ce parent qui l’utilise comme un enfant soldat contre l’autre parent, ou contre les grands parents.
                    
Cette situation est bien connue maintenant et définie de façon précise par certains juges courageux, qui nomment l’aliénation parentale dans les jugements rendus. Les deux premiers rendus en ce sens pour nos adhérents à TOULON et à BOURGOIN.
                            
La médecine avec la thèse de médecine de Bénédicte GOUDARD à LYON, sur le syndrome d’aliénation parentale, va nous l’espérons, contribuer à faire avancer les choses dans ce domaine.
                                  
- Comment dans ces conditions un enfant peut-il construire son identité, quel avenir s'offre à lui, quelle vie de couple pourra-t-il concevoir, quel parent pourra-t-il devenir ?
                                            
- Notre association avec d’autres associations, comme "I. C. I" a cette volonté de demander à la justice les moyens de faire respecter les droits de l’enfant à entretenir des relations avec ses familles et faire appliquer les décisions de justice.
            
A l'heure où la généralisation de la garde alternée est très médiatisée, est-il encore possible de tolérer qu’une telle situation privant l’un des parents de ses enfants existe encore?
                   
Des mesures simples et efficaces pourraient être prises rapidement pour dissuader tout parent, en dehors des cas où manifestement l'enfant serait en danger, d'empêcher toute relation avec l'autre parent de ses enfants, et ce par l’inversion de la garde, comme cela a été fait à COMPIEGNE… ou encore en appliquant la méthode du Juge Rudolph en Allemagne :
                      
La première résolution du Juge RUDOLPH est : le caractère URGENT est attribué aux affaires d’enfants litigieuses, la médiation a lieu endéans les deux à trois SEMAINES.
 
En d’autres lieux, la règle est que cela traîne 6 mois et plus, période ou rien ne se passe, au cours desquelles l’aliénation des enfants par l’un des parents commence déjà et fausse les mesures.
 
Remarque faite qu’en France, ces délais sont très, très largement dépassés…
                   
- En France toujours, on en arrive à des situations paradoxales lors de décisions de justice très cloisonnées:
Un parent souvent le père, peut être emprisonné sous le motif d'"abandon de famille", alors que l’autre parent qui n’exécute pas la décision de la justice concernant le droit de visite et d'hébergement prévu dans le jugement de divorce, en majorité la mère, reste souvent libre après de nombreuses condamnations et la révocation du sursis, comme c’est la cas dans l’un de nos dossiers à BOURGOIN.
                                 
- La non-représentation d'enfant, est un délit reconnu, mais semble-t-il, moins activement poursuivi par la justice, alors que les implications en sont pourtant autrement plus tragiques sur l'équilibre psychique des enfants et du parent exclu.
                              
- Les lois actuelles sont suffisantes sans en rajouter d’autres, mais le problème qui se pose est d’abord de bien les connaître, de les faire appliquer, d’avoir la ferme volonté de faire exécuter les décisions de justice rendues, et peut-être remédier au manque de moyens pour les faire exécuter.
                              
Jacques Barbier
                                      
- Le débat est ouvert, merci de vos réactions sur notre mail :

                                                                                                 

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